Le coaching individuel désigne le processus intersubjectif par lequel un individu (le coaché) recourt à un interlocuteur référent (le coach) pour être accompagné dans une ou plusieurs dimensions de son développement personnel et professionnel.
Ce processus vise à amener progressivement le coaché en position de jouer sa partie au meilleur de lui-même, dans une relation pertinente à son environnement.
A toute personne qui, se sentant en responsabilité de sa propre évolution, souhaite se donner les moyens d’exprimer au mieux son potentiel, en accord avec ses motivations profondes, dans le contexte personnel et professionnel qui est le sien.
Il peut s’agir, à des moments très différents de leur parcours, d’individus engagés dans des domaines d’activités aussi divers que :
De fait, le recours au coaching est moins lié à un type d’activité qu’à la démarche d’un individu qui, à un moment-clé de son parcours, fait le pari d’investir activement dans son développement, aussi bien personnel que professionnel.
Le recours au coaching s’articule en général autour d’un enjeu de développement :
Il s’origine également dans la perception d’un obstacle ou d’une difficulté à surmonter :
La spécificité du coaching personnel (par rapport au coaching d’entreprise) est la plus grande ouverture à la dimension personnelle des problématiques abordées, ainsi que la prise en charge financière du coaching par le coaché lui-même, en toute responsabilité et confidentialité.
Le coach travaille essentiellement sur l’expression du potentiel individuel du coaché dans une ou plusieurs dimensions de sa sphère d’activité socialisée, et sur l’optimisation de sa relation à l’environnement concerné.
La pratique du coaching renvoie nécessairement à certains moments aux figures de l’entraîneur, du conseiller, du thérapeute. La fonction principale du coach est cependant avant tout d’être un préparateur individuel, dont l’angle de travail est celui de la dynamique de développement dans ses trois temporalités (historique d’expérience, système relationnel actuel, et vision prospective).
Même si la demande qui lui est faite est souvent multiple, mal cernée ou ambiguë, on peut considérer que ne relèvent pas directement du coaching les demandes qui apparaissent principalement motivées par :
Ces différents cas ne sont pas exclusifs d’un recours au coaching, qui peut intervenir en parallèle (par exemple en complément de la formation ou de l’entraînement), ou dans un second temps (par exemple après un premier travail psychothérapique), mais ne constitue simplement pas le point d’entrée le mieux indiqué ni le plus urgent au regard de la problématique concernée.
Plus généralement, on ne doit pas perdre de vue que le coaching ne repose sur aucune recette miraculeuse, et ne se veut en rien une thérapie de la réussite obligatoire et du bonheur garanti.
Il vise simplement à aider un individu, tel que son histoire le constitue, avec ses motivations, ses talents et ses vulnérabilités, à tracer au mieux sa voie, nécessairement unique et singulière, dans le monde tel qu’il est, avec ses possibilités, ses contraintes, ses rencontres et ses richesses.
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